Même dans notre pays, il n’est plus exceptionnel que cinq ans après leur création, des entreprises soient vendues pour plus de 100 millions de francs, ou qu’elles fassent leur entrée en bourse avec des cotations analogues. C’est une bonne nouvelle pour notre site économique et de l’innovation, car l’argent ainsi gagné par les fondateurs et les investisseurs revient généralement dans l’écosystème et permettra le financement des futures jeunes pousses. Base financière et personnelle du modèle à succès de la Silicon Valley, le cycle fondation, vente et réinvestissement n’est pas inconnu. Cette deuxième édition du Swiss Startup Radar est complétée, pour la première fois, par des données statistiques relatives aux exits nationaux. L’évaluation de 450 exits suisses au cours des 25 dernières années confirme notamment que les anciens fondateurs demeurent ensuite actifs dans la sphère des start-up à titre de « serial entrepreneurs », d’investisseurs ou de conseillers. Les exits relèvent pour leur plus grande part du secteur de la technologie de l’information. En effet, près de 60 % des entreprises vendues étaient actives dans la production logicielle et l’informatique. Sous l’angle de la répartition géographique des transactions, on constate que le petit canton de Zoug occupe la troisième place, derrière les poids lourds que sont Zurich et Vaud. Le deuxième point central de la publication consiste en un comparatif de l’écosystème helvétique des start-up avec ceux d’autres pays, dont Israël ou l’Allemagne. Afin de compléter les chiffres nationaux, les auteurs ont évalué des bases de données telles que Pitchbook et Crunchbase. Ces analyses portent sur les informations relatives à environ 5000 start-up indigènes et plus de 250 000 étrangères au total. Le Swiss Startup Radar qui paraît en trois langues est le fruit d’une coopération entre le portail de nouvelles Startupticker.ch et la Faculté des HEC de l’Université de Lausanne. Download: www.startupticker.ch/uploads/File/Attachments/JNB_StartupRadar19_web.pdf